mercredi 18 janvier 2012

Christchurch, en pleine reconstruction

Après Tekapo, l'itinéraire nous amène à remonter petit à petit vers le nord de l'île du Sud. Comme nous voyageons en car, nous n'avons pas le choix, nous devons passer par la zone sinistrée qu'est Christchurch.

Honnêtement ce fut un vrai choc, les bâtiments sont éventrés, n'ont plus qu'une ou deux façades. À côté, les tas de briques amoncelés sont gigantesques. Les terrains vagues sont nombreux. En effet, nous arrivons dans la plus grosse ville de l'île du Sud six mois après le tremblement de terre. Depuis, les bâtiments trop endommagés pour être reconstruits ont été démolis. Ainsi, le tissu urbain dense du centre-ville est aujourd'hui un vrai gruyère.
Nous n'avons pas beaucoup de photos à vous montrer car la zone la plus touchée, le centre-ville, appelée the red zone depuis les évènements, est entièrement barricadée. Et comme le plan de la ville est en damier pour aller d'un point à autre de la ville il faut contourner l'ensemble du centre-ville. 
En revanche, la banlieue a été relativement épargnée même si elle a aussi son lot de trottoirs défoncés.

Mais revenons au centre-ville. Celui-ci était le centre historique, doté d'un important patrimoine néo-gothique. Les plans de reconstructions prévoient de reconstruire ces bâtiments dans la mesure du possible, quand ceux-ci ne sont pas trop abîmés. Sinon, ils sont rasés. Les différentes unes du New Zealand Herald s'inquiètent que la reconstruction se fasse à la va-vite, à coup de préfabriqués. Le journal craint que la ville ressemble rapidement à un ghetto et propose de profiter de l'occasion pour construire vert, durable. Le quotidien rappelle que la ville de Napier (souvenez-vous la ville entièrement art déco) a subi un tremblement de terre au début du XXe siècle et a saisi l'opportunité pour établir un nouveau plan d'urbanisme et de reconstruire dans le style qui fait fureur à l'époque.
La question reste donc en suspens: que va devenir Christchurch?


mardi 10 janvier 2012

Tekapo

Dernière étape dans la région des lacs et non des moindres: Tekapo. Ce minuscule village qui ne compte que quelques rues offre un spectacle rare: son lac d'un bleu laiteux.


Cette couleur turquoise est dû à l'érosion des roches qui entraîne le dépôt d'une fine particule dans le lac. Si le village est totalement sans intérêt, la couleur du lac nous a en revanche tant fasciné que pour la première fois du voyage nous avons remisé tout projet de randonnée pour se promener tranquillement le long des berges.


Les alentours sont toutefois complètement désertiques, rien n'y pousse. D'ailleurs la région est très peu peuplée.



Autre attrait des lieux, the Church of the Good Shepherd, construite à la fin du XXe siècle. La chapelle connait une liste d'attente complètement extravagante concernant les mariages. Se marier en face du lac dans une chapelle qui joue les antiques est très prisé.

Elle n'attire d'ailleurs pas que les touristes.

Dernière observation sur le village: les touristes. Nous avons observé tout au long du voyage que la Nouvelle-Zélande est une destination de choix pour les Chinois, ceux-ci voyageant le plus souvent en groupe. Ces touristes sont globalement jeunes.
Dans l'auberge de jeunesse où nous logions, les occupants étaient tous chinois, hormis un Allemand et nous-même.
Le tourisme des Chinois en Nouvelle-Zélande est un phénomène récent, talonnant celui plus anciens des Américains et Japonais.

Dernière impression de Tekapo avant la prochaine étape du voyage, Christchurch.