mercredi 28 septembre 2011

D'une île l'autre

La suite de nos aventures en Nouvelle-Zélande s'est donc déroulée après Wellington sur l'île du sud. En effet, le moyen le plus fréquent de relier les deux îles est le ferry faisant la liaison entre la capitale et Picton, point d'entrée de la région de Marlborough. Importante région viticole de Nouvelle-Zélande, qui a vu le groupe Pernod-Ricard installer de nombreux domaines. Picton elle, faillit devenir la capitale de la Nouvelle-Zélande. Les représentants de l'île du sud se plaignaient en effet des trois semaines de bateaux nécessaires, au minimum, pour aller siéger au parlement d'Auckland. Il fallait une capitale au milieu de ce nouveau pays. Picton fut au coude à coude avec Wellington, mais ce fut cette dernière qui remporta les lauriers.

Nous partons dès l'aurore sur le "Santa Regina" qui avant reliait la Corse au "continent". De nombreux panneaux en français et des affiches vantant les mérites des paysages corses sont encore accrochés aux murs. Les voitures, les camions de bétails et une foule de touristes nous accompagnent.



En vert la région de Marlborough


Le détroit de Cook


Et Picton
Au moment de croiser les dernières côtes de l'île du nord nous apercevons les dernières brumes de Wellington et les collines à la végétation rase dominant la région.






 Nous bénéficions d'un temps splendide et comme la plupart des touristes qui nous accompagnent, nous passons tout le trajet sur le pont.



Malgré la proximité des deux îles et le temps clair nous passons rapidement à un paysage de pleine mer, où seuls quelques dauphins viennent nous tenir compagnie. Ma lenteur m'a par contre empêché de vous fournir des photos de ces derniers.

La première vue de l'île du sud fut la pointe septentrionale de la chaîne des Alpes du sud. Avant d'arriver dans le labyrinthe du "Tory channel" qui nous mènera à Picton.





En trois heures et demi de traversée nous dépassons le détroit de Cook pour nous engager à travers les Marlboroughs sounds, vaste réseau intriqué d'anciennes vallées noyées et d'îles sauvages. Les eaux turquoises sont limpides. Les promesses d'une île du sud plus sauvage et encore plus belle que celle du nord semblent se réaliser avant même d'y avoir débarquer. Le calme de la traversée et la joie simple d'être là, porté sur les flots sans rien d'autre en tête et le nez au soleil restent parmi les meilleurs souvenirs de ce voyage.





Les habitations rares et tranquilles émaillent les côtes densément couvertes de conifères. Quelques élevages de poissons sont installés sur les côtés de notre parcours. 





Les différents bateaux seuls donnent à ce passage une impression de route fréquentée. Nous croisons en effet plusieurs ferrys, des bateaux à voiles, d'autres plus rapides faisant office de taxis pour Wellington. C'est une vrai autoroute au milieu de nulle part, allant paisiblement au rythme des gros bateaux, comme si dans le fond il s'agissait plus d'une croisière que d'une voie de communication vitale pour l'économie du pays. Les bovins du ponts inférieurs se transforment ainsi en calmes plaisanciers, se poussant dans leurs conteneurs comme nous à chaque porte étroite.



Picton nous apparut comme le reste de la traversée, dans un rayon de soleil au détour d'une île, une de plus.  En véritable porte d'entrée les "backpackers" et autres touristes plus respectables affluent à Picton. Les hôtels et auberges et compagnies de bus dépêchent leurs sbires pour harponner le chaland et lui faire profiter des meilleurs tarifs. Mêmes les pirates sont traités comme des rois. Fin août, la coupe du monde ne commence pas avant deux semaines et nous sommes au coeur de l'hiver et donc encore en saison basse.









Quant à nous, nous n'allions que  traverser la bonne ville de Picton, pour l'instant, nous rendant directement vers l'ouest, vers notre prochaine destination : Nelson. Le car à moitié vide nous attendait et nous embarquâmes avec un groupe de touristes, britanniques, allemands, chinois et japonais qui n'allaient pas nous quitter du reste du voyage. Nous nous mîmes en route pour aller par-delà les collines à la rencontre du "Mainland".




samedi 10 septembre 2011

La coupe du monde, le français et autres réflexions

La coupe du monde est partout depuis au moins 6 mois, du moins depuis notre arrivée en Nouvelle-Zélande.
Le premier élément remarqué fut le compte à rebours.

Puis très vite toutes sortes de panneaux ont fleuri un peu partout. Notamment celui-ci, proposant de manière éhontée aux néo-zélandais de s’enrichir sur le dos des touristes. D’accord, c’est une pratique commune lors de ce genre d’évènements mais là, nous en avons été témoin, les prix ont plus que doublé un peu partout dans l’hôtellerie-restauration à Auckland.


Les autres affiches poussent, elles, à la consommation.



Puis ce fut le tour des rues et maisons de se parer de leurs plus beaux atours pour l’occasion.






Enfin, le drapeau des All Blacks est omniprésent, même sur les sentiers de randonnées !

Les autres réflexions maintenant.
Nous sommes bien dans une colonie britannique !
Voici les noms de rues présentes dans chaque ville. Le comble, lorsque Queen street et Victoria street se croisent à Auckland :





Et oui, la reine est partout !


Ainsi que la devise de la couronne britannique.


La présence du français.
La Nouvelle-Zélande a fait la convoitise de la France au début du XIXe siècle. Après le passage d’explorateurs français comme d’Urville et de missionnaires comme Pompallier, la France a fondé un début de colonie dans l’île du Sud en fondant une ville et en envoyant un certain nombre de colons. Mais le temps de faire venir un deuxième bateau chargé de colons et le premier groupe est dépassé numériquement par les Anglais. Fin de la colonisation.
En voici quelques traces.



Aujourd’hui la langue française et les Français sont très bien vus malgré l’épisode du Rainbow Warrior.
Les néo-zélandais fêtent le 14 juillet et de nombreuses boutiques et bâtiments portent un nom français.



Pour finir et ça n’a rien à voir avec le reste. En Nouvelle-Zélande, on trouve des feijoas par terre, dans la rue, ça fait de merveilleuses confitures !



Aussi, l’accent ! Remplacer les e par des i et vous obtenez l’accent nz ! Ça donne, 7 : siven, 10 : tin, left : lift. Bref, la liste est longue et nous on est Frinch !

Voilà, vous savez tout !
















jeudi 8 septembre 2011

Wellington

Nous voici dans la capitale de la Nouvelle-Zélande, ville toutefois plus petite qu’Auckland, à qui elle a ravi le titre de capitale en 1865.



Autant le dire tout de go, Wellington ne nous a pas laissé un souvenir impérissable. Faisons une tentative cependant pour vous en monter les aspects sympas.
Ce qui est un peu déroutant avec Wellington c’est l’absence totale de plan d’urbanisme, la ville part littéralement dans tous les sens sans aucune unité.

Vue d’ensemble




Mais commençons par la fonction de la ville avec son parlement. En voici une partie, surnommée « Beehive », qui, il faut bien le dire porte bien son nom !







Le parlement est constitué de plusieurs bâtiments. Ici l’un des plus anciens toutefois équipés dernièrement de normes antisismiques à la pointe.



Fait à noter, la Nouvelle-Zélande est le premier pays au monde à donner le droit de vote aux femmes et ce, dès 1893, grâce à Kate Sheppard qui pétitionne dans tous le pays à cette fin !
Les anciens bâtiments gouvernementaux cette fois-ci. Ils n’en ont pas l’air mais ils sont en bois ! Ce qui en fait le plus grand édifice en bois du monde apparemment. Vous êtes contents d’apprendre ça hein ?



Allez, l’intérieur cette fois, superbement ornementé. Et pour éviter tout risque d’incendie dans ce palais en bois, ces chers parlementaires du XIXe siècle connaissaient déjà une interdiction de fumer en ces lieux. Promis, après j’arrête les anecdotes !




Sinon, les chouettes aspects de Wellington : la promenade le long de la mer, l’art urbain…




Le « Te Papa Museum » qui propose une belle collection d’art maori, tout comme des expositions sur la faune, la flore et tout ce qui touche à l’histoire de la Nouvelle-Zélande.




L’architecture contemporaine qui côtoie l’ancienne de manière plutôt réussie…






Les collines boisées…





De chouettes bâtiments






Et un clin d’œil de Mehdi




Ce sera tout pour cette fois, à bientôt sur l’île du Sud !