Los Angeles

Pour ceux intéressés par la version courte, nous allons bien, arrivée à Auckland par 25°C, après 30 heures d’un voyage dont la lassitude fut tempérée par un arrêt sur Venice Beach à Los Angeles. Recherche active d’un appartement et formalités administratives en sandales.

Pour les autres, qui ont un mémoire, une thèse ou un document important à écrire voici qui devrait vous donner un peu de temps pour procrastiner.

Le départ de Montréal à l'aube fut rapide, grâce à Pacôme qui nous a gentiment emmené en voiture à l'aéroport (merci encore!). Les au-revoirs avaient déjà été faits depuis deux jours, le départ précipité de nuit, évitait de plus toute nostalgie superflue et surtout trop précoce. Non, ce qui nous occupait avant tout l’esprit était la question des douanes américaines. Mehdi a en effet eu l’occasion de se faire refuser l’entrée sur le territoire américain en novembre dernier pour une compétition d’aviron, l’entraîneur-chef ne savait plus très bien s’il devait rire ou pleurer. C’était juste la seconde fois qu'il lui faisait le coup.

Et effectivement, en ce matin du 15 mars, Mehdi a une fois de plus été retenu à la douane américaine (pendant qu'Émilie se rongeait les sangs). Le douanier lui a finalement donné son feu vert 10min seulement avant l'embarquement...Stress, quand tu nous tiens!

Et finalement le décollage... nous étions émus de quitter Montréal, il faut bien l'avouer!

Le vol fut incroyable, le survol des États-Unis en diagonale nous a montré les grands lacs, les plaines, le grand canyon puis Hollywood. Ce qui nous a marqué est d'avoir survolé tant de terres vides de peuplement ou même vraiment désertiques. En tant qu'européens habitués à une grande densité de population ce fut très frappant.

Après 6h de vol, atterrissage à Los Angeles pour 12h de transit avant de reprendre un vol pour Auckland.

En sortant de l'aéroport, on se prend en plein visage la pollution, très dense, on n'avait jamais ressenti ça, une sorte de difficulté immédiate pour respirer. Le soleil et la chaleur sont un choc après 4-5 mois d'hiver montréalais.

Nous décidons d'en profiter et de se rendre à la plage de Santa Monica. Dans le bus nous rencontrons une vieille dame, une montréalaise, qui a immigré à Los Angeles avec ses parents il y a plus de cinquante ans. Ce qui est triste est qu'elle a oublié le français. Elle est émue et nous demande si certains lieux de Montréal dont elle se souvient existent encore. Elle est rassurée d'apprendre que oui et amusée d'apprendre la création du métro. Elle nous raconte que Los Angeles n'a pas de métro car General Motors s'y est opposé, préférant le  bus...Les conséquences sont bel et bien là avec cette pollution qui nous étouffe.

Et puis la plage, dotée d'un parc d'attraction!

Nous avons bien savouré ces moments!

En sortant de l'aéroport, joie!