La Nouvelle-Zélande est surtout connue pour ses paysages. Mais le pays conserve aussi des monuments historiques, qui ont certes 150 ans au maximum mais qui sont tout à fait dignes d'intérêt. Un patrimoine plutôt bien conservé d'ailleurs (hormis les habituelles démolitions des années 1960). Comme ce serait dommage de ne pas l'évoquer, voici quelques exemples choisis à Auckland, qui se concentrent surtout sur les maisons, presque toujours construites en bois:
Le type de maison de que l'on voit partout, avec galeries sculptées.
Parfois elles adoptent des éléments plus rare comme ici le lanterneau.
Certains bâtiments se détachent de l'ensemble par leur fonction, les matériaux utilisés ou encore par leur forme.
St Stephen's Church date de 1879.
Les églises sont presque toutes néo-gothiques, ce qui n'est pas très étonnant car elles ont été construites au XIXe s., quand le néo-gothique a foisonné. De plus, son succès en Nouvelle-Zélande, colonie britannique, parait logique puisque ce style a surtout connu son heure de gloire au Royaume-Uni.
Et puisque tous les bâtiments montrés aujourd'hui datent du XIXe siècle, siècle des différents styles néo, celui-ci se présente sous toutes ses formes.
Ici c'est l'influence du roman, pour un peu on se croirait dans le Nord de l'Italie avec le campanile.
Cette maison est totalement isolée par rapport à ses voisines. On dirait une maison européenne avec l'usage du crépis et des tuiles.
Les maisons de la bourgeoisie ressemblent aux maisons néo-zélandaises typiques mais sont sur-dimensionnées. Certaines ont des caractéristiques propres. Elles sont d'ailleurs classée monuments historiques.
Comme Alberton, ci-dessous. Cette demeure date de 1862. Son architecture se veut d'influence indienne, où le propriétaire a vécu avant de venir en Nouvelle-Zélande. Les tourelles détonnent dans le paysage d'Auckland!
Highwic date également également de 1862 mais est plutôt différente car d'inspiration gothique. Son toit est couvert de bardeaux, planches de bois qui font office de tuiles; les vitres sont constituées de petits carreaux en forme de losanges. L'ensemble ne manque pas de charme.
Ces deux maisons ont été classées dans les années 1970 après que les derniers représentants des deux familles les aient légué aux monuments historiques de N-Z. L'intérieur a été laissé en l'état par l'institution et a globalement été bien entretenu et restauré dans un souci de conformité avec l'état originel. Les tapisseries datent encore du XIXe siècle. Cela permet de se donner une bonne idée de la manière de vivre à l'époque victorienne dans la bourgeoisie d'Auckland ainsi que des modes décoratives (que des couleurs sombres et froides). On peut aussi noter parfois les piètres conditions de vie de la domesticité. À Alberton les bonnes étaient logées dans de minuscules cellules dans les combles, trop basses de plafond pour s'y tenir debout. Highwic offrait par contre une chambre simple mais confortable dans l'aile des filles. En revanche les dimensions des jardins et salles de réception montrent que ces familles, même éloignées de la métropole ne s'ennuyaient pas et pouvaient recevoir l'élite locale en grande pompe.
Petit aperçu des pièces d'Alberton :
Aménagement du XXe siècle
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