samedi 10 septembre 2011

La coupe du monde, le français et autres réflexions

La coupe du monde est partout depuis au moins 6 mois, du moins depuis notre arrivée en Nouvelle-Zélande.
Le premier élément remarqué fut le compte à rebours.

Puis très vite toutes sortes de panneaux ont fleuri un peu partout. Notamment celui-ci, proposant de manière éhontée aux néo-zélandais de s’enrichir sur le dos des touristes. D’accord, c’est une pratique commune lors de ce genre d’évènements mais là, nous en avons été témoin, les prix ont plus que doublé un peu partout dans l’hôtellerie-restauration à Auckland.


Les autres affiches poussent, elles, à la consommation.



Puis ce fut le tour des rues et maisons de se parer de leurs plus beaux atours pour l’occasion.






Enfin, le drapeau des All Blacks est omniprésent, même sur les sentiers de randonnées !

Les autres réflexions maintenant.
Nous sommes bien dans une colonie britannique !
Voici les noms de rues présentes dans chaque ville. Le comble, lorsque Queen street et Victoria street se croisent à Auckland :





Et oui, la reine est partout !


Ainsi que la devise de la couronne britannique.


La présence du français.
La Nouvelle-Zélande a fait la convoitise de la France au début du XIXe siècle. Après le passage d’explorateurs français comme d’Urville et de missionnaires comme Pompallier, la France a fondé un début de colonie dans l’île du Sud en fondant une ville et en envoyant un certain nombre de colons. Mais le temps de faire venir un deuxième bateau chargé de colons et le premier groupe est dépassé numériquement par les Anglais. Fin de la colonisation.
En voici quelques traces.



Aujourd’hui la langue française et les Français sont très bien vus malgré l’épisode du Rainbow Warrior.
Les néo-zélandais fêtent le 14 juillet et de nombreuses boutiques et bâtiments portent un nom français.



Pour finir et ça n’a rien à voir avec le reste. En Nouvelle-Zélande, on trouve des feijoas par terre, dans la rue, ça fait de merveilleuses confitures !



Aussi, l’accent ! Remplacer les e par des i et vous obtenez l’accent nz ! Ça donne, 7 : siven, 10 : tin, left : lift. Bref, la liste est longue et nous on est Frinch !

Voilà, vous savez tout !
















2 commentaires:

  1. Merci pour les textes et les photos Émilie et Mehdi! :-)
    Je viens de rattraper trois mois de retard de lecture de votre blogue.
    Rapportez-nous de belles photos de l'île du Sud et de ses paysages somptueux (http://www.fotopedia.com/wiki/New_Zealand/slideshow/sort/MostVotedFirst/photos/11). J'ai hâte de voir cela et ce que vous en pensez... Afin de savoir si j'irai un jour moi aussi, moins longtemps que vous certes. Prendre deux mois pour visiter l'Australie et la Nouvelle-Zélande me dirait bien un jour. :-)
    À bientôt, à Montréal.
    Jérémie
    PS : Savez vous qu'en étant en Nouvelle-Zélande vous êtes exactement à l'opposé de la France? Je crois me souvenir que c'est le lieu le plus éloigné qui soit de la métropole. En d'autres termes, vous avez la France juste sous vos pieds de l'autre côté du centre de la terre.

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  2. Merci Jérémie! On vous parle de l'île du Sud très bientôt c'est promis.
    Ton idée de visiter l'Australie et la Nouvelle-Zélande en 2 mois paraît excellente. Avoir plus de temps n'est pas vraiment nécessaire à moins de vouloir en voir chaque recoins. Mais le temps imparti devrait déjà te donner une bonne idée des paysages.
    Oui, nous savons que nous sommes à l'opposé de la France, d'ailleurs on l'a bien senti avec les 24h de vol!
    À bientôt à Montréal!

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